Rapidement, je peux râler et exprimer mon mécontentement. La plupart du temps je le vis dans la tête, à l’abri des regards. Les gens partiraient en courant s’ils entendaient.
Je suis allée marcher ce matin. Seule avec le soleil, l’air frais, les oiseaux et les arbres. Des pensées s’emballaient dans ma tête. J’étais étonnée de ma défensive. Je répétais en boucle ce qui m’avait irrité dans l’attitude d’un collègue, coloc ou d’un chat sur le trottoir. Tout était bon à réaction.
Tout y passait. Je pouvais allonger la liste des lamentations à l’infinie, en y ajoutant de nouveaux élément à la minute.
Je dois stop raging against the machine (arrêter d’enrager contre la machine). J’en ressors essoufflée et imbibée de désespoir. Cette attitude ne
me donne pas de force
m’offre pas de terre
me facilite pas la vie
n’améliore pas l’ambiance
Au lieu de me disperser
Je devrais dompter ma propre énergie
Remplir ma coupe
Jusqu’à ce qu’elle en déborde
Faire place à ce qui me donne du sol
et me nourrit vraiment
OK d’accord, par où je commence ?