Petite expérience en balade cette semaine.
Je pensais à des recherches en cours pour un projet. J’explorais différentes possibilités et mon esprit fixait un peu trop sur une option. Je voulais que la réponse vienne d’un point précis et boudait les autres qui semblaient moins attrayantes.
Me sentais à l’étroit. Plutôt un bon indicateur de là où le mouvement ne va pas venir. Je me suis entendu dire: «Si tu bouges ta perspective de 45°, tu verrais différemment». C’est ce que j’ai fait.
Je me suis arrêtée et fermé les yeux. Dessiné un cercle imaginaire sur le sol et placé l’attention au centre. Senti mon corps quand je voulais arriver la solution d’un point donné. Serré, peu de souffle et de manœuvre, trop de pression.
L’info posée, j’ai fait 1 pas à gauche le long du cercle, fermé les yeux et senti à nouveau. Plus fluide, léger, plus de souffle. Un peu curieuse, j’ai fait 2 pas à droite pour me positionner de l’autre côté du décalage de 45 °. Douceur, connexion et soutien.
J’ai avancé le long du cercle, marquant l’arrêt tous les 45 °. À chaque pas, un aperçu complémentaire. Au tour complet, j’avais détendue mon emprise, et n’étais plus fixée sur une forme ou une couleur spécifique. J’avais fait de la place pour la réponse, quelle qu’elle soit.
Et j’ai souri comme facilement
un nouvel éclairage s’est ouvert
en faisant 1 pas à gauche et 1 pas à droite.