Il y a une partie qui respire péniblement
De l’agitation dans tout le corps
Qui ne peut pas rester assise, silencieuse ou sentir la douleur
Elle veut la contenir
Continues, continues à faire
Peut-être qu’elle s’arrêtera
Descendre les escaliers, monter les escaliers, balayer le sol, faire le lit, couper les ongles
Une autre partie voit l’agitation
Sait que stabilité et calme lui permettront de passer
Bouger tout doucement, dans une cadence régulière
Sur un courant parallèle
Ses allures sont lentes, étendues, longues et stables
Respirer un tout petit peu plus large, prendre la serviette, délicatement toucher l’épaule, faire couleur l’eau pour la douche, prendre un verre d’eau
Elle n’ira jamais prendre la main paniquée
Pour la ralentir ou l’arrêter
Elle sait qu’elle ne ferait qu’aggraver les choses
C’est le ballet auquel je me suis réveillée ce matin
Et danse régulièrement quand je suis dispersée
Les parties ont appris à marcher ensemble
Mon corps a appris à revenir à l’équilibre
Il accompagne le rythme chaotique d’un rythme plus lent
Qui marche à ses côtés,
En parallèle
Tout en vivant sa propre cadence
Sans jamais essayer de ralentir le chaos
Juste être avec lui et avancer à ses côtés
Et en marchant côte à côte
Ils entrent en résonance
Chaos s’apaise
Et à l’arrêt, coulent les larmes
Il y a nulle part où aller