À la veille de la naissance du nouvel an
Assise sur ma chaise, je fonds
de larmes et de rires, en remémorant
Les fentes au cœur, la solitude, le à ras bord
Les espoirs, la chaleur, les tourbillons
Les souvenirs s’effacent
Au neuf qui titille à l’intérieur
Il n’y a pas de poids à porter
Aucune raison de se lasser
Je peux tout laisser aller
Le bon et le douloureux
Que le prochain pas soit tendre,
Et curieux
Il y a une invitation ouverte
Une enveloppe posée sur le coin de la table
Je pourrais l’ouvrir
Elle est juste à un prochain souffle
Tu la vois aussi ?
On se retrouve l’an prochain, dis ?